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Courtier / courtière

Le courtier représente un client, défend ses intérêts et sa spécificité. Travaillant avec plusieurs compagnies d'assurances, il les met en concurrence et les pousse à améliorer leurs prestations. Ses conseils en matière de maîtrise des risques sont très recherchés par les entrepreneurs. Un bac + 2 est un minimum pour débuter. Avant de s'installer comme indépendant, il est prudent de commencer à un poste de salarié dans un cabinet de courtage.
Particuliers et entreprises comptent sur lui pour dénicher le meilleur contrat d'assurances au meilleur prix. Une prouesse que le courtier ne peut accomplir sans une bonne connaissance du marché et de solides talents de négociateur...
Nature du travail
Le courtier analyse les besoins d'un client, passe en revue toutes les offres disponibles sur le marché et sélectionne le contrat d'assurances qui lui semble le plus adapté... et le plus avantageux. Pour négocier un tarif intéressant, il n'hésite pas à faire jouer la concurrence entre les compagnies
La mission du courtier ne s'arrête pas à la signature du contrat. Il accompagne ses clients et défend leurs intérêts jusqu'au bout. Il les aide à constituer un dossier de déclaration de sinistre et assiste, éventuellement, à l'expertise. Il intervient auprès de l'assureur pour que la victime obtienne un remboursement équitable dans des délais raisonnables.
Depuis quelques années, le courtier a élargi son champ de compétence. Les chefs d'entreprise ne font plus seulement appel à lui pour choisir un contrat d'assurances, mais aussi pour obtenir de précieux conseils en matière d'anticipation et de maîtrise des nombreux risques auxquels une société (notamment industrielle) est exposée
Compétences requises
Pour aider ses clients à établir un bilan précis de leur situation et leur proposer des produits qui répondent exactement à leurs besoins, le courtier doit faire preuve de méthode, de psychologie et de rigueur.
La pratique de l'anglais est devenue quasiment indispensable. Une bonne connaissance des marchés étrangers est également utile pour conseiller les industriels et les aider à maîtriser les risques (boursiers, géopolitiques, climatiques...) auxquels leurs entreprises seront peut-être confrontées
Assurant une veille permanente, le courtier traque la moindre innovation dans les prestations offertes par les assureurs. Il participe à la conception de contrats personnalisés (ou sur mesure) pour répondre à des besoins spécifiques, jusque-là ignorés par les produits standards.
Ayant toujours une longueur d'avance, il ne se laisse jamais surprendre ou dépasser par le cours des événements. Il est capable d'anticiper tous les changements qui peuvent survenir dans la situation personnelle, le cadre de vie ou l'activité professionnelle d'un client et fait évoluer en conséquence sa protection
Lieux d'exercice et statuts
Le courtier exerce principalement dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille. Sa clientèle est en grande partie composée d'entreprises.
Le courtier a un statut de commerçant. Contrairement à l'agent général, il est propriétaire de sa clientèle. Pour pouvoir exercer, il doit être inscrit au registre du commerce et des sociétés.
La majorité des cabinets de courtage sont de petites sociétés qui emploient entre 2 et 4 personnes. Mais il existe aussi de grands cabinets internationaux comptant entre 200 et 300 salariés.
Le marché du travail
 
Ces derniers temps, la profession a dû faire face à de grands mouvements de restructuration (regroupement de cabinets, rachat de sociétés françaises par des compagnies étrangères, notamment anglo-saxonnes...). Seules les structures qui avaient les reins solides ont résisté à la tempête et continuent de recruter
Une expérience de salarié dans un cabinet de courtage s'impose avant de se lancer comme courtier indépendant. On commence souvent par gérer des contrats d'assurances, avant de se voir confier de plus amples responsabilités.
Après avoir officié quelques années comme collaborateur dans un cabinet de courtage, ce professionnel peut créer sa propre structure ou racheter un portefeuille de clients et travailler en indépendant.
Rémunération
Très variable selon le statut (salarié ou indépendant)
Accès au métier
 
Pour s'installer, il faut, en outre, posséder obligatoirement la carte professionnelle délivrée à l'issue d'une formation complémentaire (de 150 heures au minimum).
- BTS assurance , management des unités commerciales ,
- DUT carrières juridiques ,
- DEUST banque organismes financiers et de prévoyance ,
- Licences pro banque, assurance, finance, spécialité assurances , assurance, banque, finance, spécialité gestion juridique des contrats d'assurance ,
- Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion ,
- Diplôme d'ingénieur ,
- Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS) ,
- Diplôme de l'ESA (management international de l'assurance) ,
- Diplôme d'université (DU) de l'Institut des assurances (Lyon 3) ,
- Masters pro droit, mention droit privé, spécialité droit des assurances , droit, mention droit privé, spécialité assurances , gestion, mention finance, spécialité assurance et gestion du risque...
- Masters recherche droit, mention droit du risque, spécialité risque, assurance, responsabilité , économie et gestion, mention sciences de gestion, spécialité action commerciale dans la banque, la finance et l'assurance...
- Mastères spécialisés assurance-finance , management des risques...